Samedi matin, 7h30 ( dur le weekend...), nous voici sur la route direction Risso. Après 30 minutes de marche environ, nous atteignons le village. Nous trouvons la maison de Samba assez facilement. Il nous amène sur sa parcelle de mil Souna ( variété de mil destinée à la consommation humaine).
En chemin, nous croisons Ndiakhate, autre animateur de l'UGPM, accompagné de ses fils et neveux, justement en train de désherber une parcelle de mil, avec une hilaire, outil à dent avec un long manche (très efficace pour le désherbage à la main d'ailleurs.).
Nous arrivons ensuite à la parcelle de Samba, d'environ 3ha. Ses trois fils sont en train de désherber avec le cheval et la houe.
Samba nous montre comment démarier le mil. Il faut environ 1m de distance entre chaque pousse. Plusieurs pousses de mil sont regroupées par touffe ( défaut de semis???), il faut donc retirer les pousses les plus petites et en laisser qu'une ou deux tous les 1m environ.
Ensuite, il nous explique comment utiliser l'hilaire pour désherber entre les rangs, sans bousiller le mil... chose assez ardue quand on n'a pas le coup de main! M
ais nous n'avons pas provoqué un génocide ca va !! ^^ !
ais nous n'avons pas provoqué un génocide ca va !! ^^ !J'ai pu conduire la jument aussi, qui tirait la houe ( petit outil à dent qui sert à désherber).
On a également semé du niébé ( sorte de haricot blanc), un peu partout dans la parcelle. Samba faisait les trous, et hop nous mettions deux graines dans cha
que trou, que l'on recouvrait ensuite. Rien de bien technique...Je me suis rendu compte que les travaux aux champs sont très difficiles. Tout se fait à la main, sur des parcelles de surfaces assez grandes, tout de même.
Ce sont souvent les enfants, entre 10 et 17 ans, qui réalisent les travaux. Ils sont vraiment courageux, car il faut tenir de longues heures en marchant et en se concentrant, avec des outils assez difficiles à manoeuvrer ( comme la houe par exemple).
Bref, j'étais assez admirative du travail qu'ils arrivent à faire !
Par contre, je n'ai pas tout compris concernant leur méthode d'organisation pour travailler les champs. Il n'y en a pas je pense, car pour le démariage par exemple, on a commencé au milieu du champs, sans suivre les rangées, ... du coup pas mal de zones ont été oubliées.
Par contre, je n'ai pas tout compris concernant leur méthode d'organisation pour travailler les champs. Il n'y en a pas je pense, car pour le démariage par exemple, on a commencé au milieu du champs, sans suivre les rangées, ... du coup pas mal de zones ont été oubliées.
Pareil pour le semis du Niebé : Samba a fait des trous à quelques endroits ( vers le milieu du champ) et voilà...^^
Enfin, c'est Sénégalais...
Finalement, nous n'avons pas intensément travaillé, Samba étant fatigué et le champ ne nécessitant 
pas encore de gros travaux de désherbage/démariage. Nous avons tout de même eu un paperçu du métier, des techniques, ...
pas encore de gros travaux de désherbage/démariage. Nous avons tout de même eu un paperçu du métier, des techniques, ...Vers 12h, on rentre au village. J'ai pu monter la jument de Samba ( trop bien!!!), pour la ramener à la ferme. Un petit garçon est monté derrière moi.
Maintenant, tous les enfants du village qui m'ont vus passer, m'appelle "la toubab qui monte à cheval" en me montrant du doigt ( cela en wolof bien sur, mais je ne me souviens plus de la traduction...) ! ^^ trop drôle ! 
Nous avons mangé un excellent Yassa-poulet ! ( riz blanc, sauce avec des oignons épicée, et du poulet).
Puis nous avons fait la sieste, ... et oui, on a adopté le rythme de vie Sénégalais! Avec la chaleur, personne ne travaille entre 12h et 16h.
Puis nous avons fait la sieste, ... et oui, on a adopté le rythme de vie Sénégalais! Avec la chaleur, personne ne travaille entre 12h et 16h.
Puis nous sommes allés sur une petite parcelle située à l'entrée du village. Samba y cultive de l'arachide cette année. Nous n'y sommes pas restés longtemps.
Après un café Touba ( le café Sénégalais), nous sommes rentrés à Méckhé. Nous n'avons pas voulu dormir chez Samba, même si c'était prévu, car celui ci était fatigué et il n'y avait pas trop de travail à faire aux champs. Nous y retournerons dans deux semaines, il parait qu'il y aura du travail...
Dimanche : Grasse mat' : trop de bien! :p
Puis nous avons passé une journée tranquille ( à faire un peu de ménage, de cuisine, de lecture...)!
La semaine a repris tranquilement, je continue mon travail sur les bâtiments de stockage, je m'arrache pour obtenir mes devis ( qui n'arrivent jamais... ouinn!!). Tout de même, j'ai presque fini cette partie de mon travail.
Bientôt, je vais travailler sur la production céréalière : recensement des surfaces emblavées sur 26 villages eviron, avec l'aide des animateurs, pour définir le niveau de production par zone.
J'ai également préparé un questionnaire destiné aux agriculteurs, afin de connaitre leurs marges brutes par an.
J'ai également préparé un questionnaire destiné aux agriculteurs, afin de connaitre leurs marges brutes par an.
Ce travail me permettra de définir les villages prioritaires quant à la rénovation des bâtiments d'une part, et de situer les zones où la production est forte et excedentaire. Ceci dans le but de constituer le stock de la banque de céréales d'un côté, mais aussi de réfléchir à la mise en place d'unités de transformation et de valorisation de la production de l'autre ( moulin, four à pain...).
En résumé, c'est ça... !
Sinon, il a fait un gros orage mardi matin, maintenant il y a 4 fois plus de moustiques et autres insectes disons... pénibles ! ..
PS : Notre cher chiot Kirikou a des puces ... génial !! et il fait toujours pipi partout... re-génial !!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire